Motivée, la démarche CRC
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Ragaillardie par la dernière campagne (+ 15 % de producteurs, + 20 % de surfaces et + 56 % de volumes), la démarche CRC (Culture raisonnée contrôlée) ne manque pas de projets pour 2018 : un cahier des charges farine en cours de finalisation, une charte RSE, un code d'usage de la marque, la création d'un comité d'orientationscientifique, ou encore l'extension de la démarche à d'autres cultures avec le cahier des charges du sarrasin qui va sortir et ceux de l'avoine et de l'épeautre, en cours. La filière continue de plancher également sur la fixation pluriannuelle du prix.
Par l'arrêté publié le 27 octobre dernier au JO, la démarche CRC est reconnue au niveau 2 de la certification environnementale du ministère de l'Agriculture. Agromousquetaires veut d'ores et déjà aller plus loin et souhaite emmener ses fournisseurs dans la création d'une filière blé certifiée HVE (niveau 3 de la certification environnementale) pour proposer une gamme de pains issue d'exploitations HVE.
Le dynamisme de la filière se voit aussi dans le recrutement de ses membres, passés de 80 en 2016 à 92 en 2017. Le GIE CRC accueille trois nouveaux OS : Terre d'alliances (Ain), la coopérative de Puiseaux (Loiret) et Moulin Jacquot (Haute-Saône). Pour la première fois, il voit arriver un acteur étranger avec les moulins de Statte (Belgique). Parmi les nouveaux industriels à adhérer, Pomone Foucteau cherche à associer de la farine CRC à ses recettes de tartes aux pommes. Son objectif est de créer une gamme de pâtisseries réunissant la filière CRC et les Vergers écoresponsables (également au niveau 2 de la certification environnementale). Cet exemple fait réfléchir Etienne Henriot, président du GIE CRC : « On pourrait tout à fait concevoir des filières organisées, notamment chez des adhérents multi-ingrédient. »
Renaud Fourreaux
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